Nom(s) : Breetfield
Prénom(s) : Alister, surnommé "Nuage"
Âge : 22 ans
Métier :
Espèce : Chimère, Mouton, élément de la terre

Pouvoir : Attaque capillaire: Grossièrement, il s'agit d'un rallongement de sa laine ou de ses cheveux qui deviennent pour lui une arme robuste du niveau d'un fouet.
Degré de puissance:
0: Allongement: ses cheveux peuvent s'allonger ou se raccourcir de façon contrôlé, permettant ainsi de changer de style ou d'apparence capillaire selon ses envies, cette technique est pratique pour le camouflage.
1: Entrave capillaire: cette technique permet à son utilisateur d'attraper tout chose comme s'il s'agissait de main. Lors d'un combat, cette attaque bloque son adversaire.
2: Abri de cheveux: cette technique permet à son utilisateur de se protéger ou de protéger un allié ou proche d'une attaque ou autre. sa laine ou ses cheveux se regroupent en masse pour devenir un mur de cheveux solidifié.
3: Fouet-Laine: cette technique permet à son utilisateur de se défendre contre tout ennemi susceptible d'engager le combat.
4: Dard chevelu: cette technique permet à son utilisateur de se défendre contre un ou plusieurs ennemis en solidifiant les boucles de sa laine en pique. Cette technique peu également servir de bouclier.
 

Apparence :  
Alister est un jeune homme de 22 ans, au corps frêle et maladif,  ses membres fins ont sans doute raison de sa grande taille. Contrairement à son corps,  son visage est  vif et rehaussé d’un teint montrant santé et jeunesse, ses yeux d’un vert clair sont assez discrets face à sa peau étonnement blanche qu’on pourrait la confondre avec ses cheveux. Ses habitudes vestimentaires sont assez médiocre, un manteau et un pantalon de même couleur, matière et de même style, ajouté à cela un haut gris/vert et d’un débardeur vert fluorescent, sans oublier une boucle d’oreille à son oreille gauche et d’un collier rouge et argenté. Les cheveux d’Alister sont généralement bien entretenue, ses cheveux sont remplis de gel et mis en pétard du côté droit alors qu’il plaque le côté gauche pour dévoiler son meilleur profil. Etant coquet sa veste renferme  un miroir et un peigne, de quoi soigner n’importe quelles mèches rebelles de sa coiffure  extravagante. Son pouvoir d'allongement capillaire est donc parfait pour son caractère d'homme imbu de lui-même, lui permettant de changer de style tout en évitant de laisser un coiffeur inexpérimenté rater son coup.

Caractère :
Alister est un homme mégalomane, s’il peut se mettre en avant il ne se gênera pas pour le faire. C’est également un être égoïste qui préfère sauver sa peau en laissant une petite fille aveugle seule en pleine nature. Et pour compléter ce brelan magnifique Alister est cupide et radin, son argent sera donc la seule source de besoin qu’il possède. L’argent est une nécessité allant au-delà du besoin sentimental ou d’un univers enveloppé du joyeux cocon familial. Pourtant, les derniers événements relève-t-il d’un changement prématuré ou d’une prise de conscience de sa part ? Cela reste encore un mystère pour tous.
Alister vit seul dans son appartement de 10 m², il n’est pas étudiant et ne possède pas de boulot fixe. Il n’y a que sa petite affaire d’arnaqueur matrimonial qui lui permet d’arrondir ses fins de mois.

Soigné de nature, il n’hésite pas à accompagner ses rares discussions d’un petit soin crâniens. Sa chevelure étant son atout principale selon lui, autant au combat que dans le quotidien, il peut avoir ses mains bien limées englué de gel contre les mèches rebelles de ses cheveux blancs. Déraisonnablement abusif de toute naïveté humaine et aussi d’une mauvaise foi incroyable quand il s’agit d’avouer ses tords, voilà ce que nous offre cet apollon blond platine de sa personne.

Son corps fragile ne lui permet pas de répondre de ses agissements par les poings, il conçoit donc de nombreuses ruses pour fuir ses ennemis, d’où la raison pour laquelle son pouvoir  s’est si peu développé depuis le temps, il n’est donc pas un homme dangereux, mais juste un racontar aux jambes tremblantes.  

Alister est un "intermède". Son rôle consiste à distraire, à mettre en scène des événements, des situation appuyant les excuses d'une personne à une autre dans le but de préserver leur double vie. Certaine sont gentillettes; Une surprise pour un collège, un proche par exemple, comme d'autres plus délicate, notamment les relations adultères de certaines personnalités. C'est d'ici que commence le périple d'Alister jusqu'à nos jours.

Sa mission fut de distraire une fois de plus un homme de haute condition dans le domaine technologique. Sa femme se rinçant l’œil et se vidant les organes avec son concubins. Et pour cela rien de mieux qu'un petit dérèglement dans le système du travail pour le laisser poiroter pendant au moins une heure ou deux. Avec tout un réseau de catastrophe/coïncidence à la chaîne concocter avec précision grâce à la jeune femme; Une rencontre hasardeuse, un café renversé, un bouchon sur la route, des erreurs techniques au travail, inondation dû aux toilettes bouchées et j'en passe... Alister avait remplis avec brio son affaire et avait par la même occasion donné un bonus d'un quart d'heure en crevant les pneus de sa voiture. Ce fut encore et toujours un succès....

Le soir venu, Alister attendit au coin de la rue, il connaissait les habitudes journalières de la femme et avait profité avec elle de cette habitude pour lui fixer un point de rendez-vous pour la paye. Il faisait sombre et les rares passant qui y venait était devenue tous presque semblable, leur identités sexuelles fut dévoré par la nuit.
à vingt-deux heures, il cru entendre siffler, le sifflement était un moyen de repère très pratique dans la pénombre, il s'approcha alors du son, imaginant pouvoir sentir l'odeur inodore de l'argent dans sa poche. Mais c'est un coup sur le crâne qu'il reçut à la place.

L'odeur de caoutchouc concentré se logea dans les narines d'Alister quand il se réveilla, la brume de tâche blanchâtre se reflétant dans sa rétine l'empêchait de se situer convenablement. C'est un flash qui lui rappela la situation; Il s'était transformé en mouton pour évité le coup et d'un bond, il galopa le plus loin qu'il pu pour fuir son agresseur, mais la poursuite ne fut que de courte durée, une douleur vive dans la nuque compléta son récit mieux qu'il n'aurait pu le faire avec des mots. C'est alors, qu'à peine sa capacité visuelle retrouvé qu'il remarqua de sa cage les courbes et les machineries du laboratoire où travaillait le mari de sa cliente, s'était-il fait prendre ? C'est ce qu'il pensait avant de voir apparaître le tissus rouge écarlate de la robe de sa cliente se diriger vers sa prison et un un clic, l'ouvrir. Sa voix enjôleuse murmura un : "Mon mari t'as vu rôder près de chez nous et j'en suis désolé, ta libération sera ta récompense pour ton travail". Et elle alla ouvrir la porte de secours et lui indiquant de partir. Et c'est ce qu'il fit.

Quel culot ! pesta-t-il dans sa tête, Il comptait se plaindre à elle le lendemain et reprendre ce qui lui revenait de droit ! Après tout, il avait fais son travail et ce n'était pas ce petit enlèvement qui allait donner raison de sa cupidité. Il trotta un peu dans la rue, la lune était encore haute et il lui fallait rentrer chez lui. C'est alors qu'à peine eut-il l'idée de reprendre forme humaine qu'il sentit un picotement à sa gorge, qui grandissait en même temps que lui s'humanisait. Il stoppa alors de façon nette sa transformation. Que lui arrivait-il ? sa gorge le faisait souffrir il haleta, il avait l'impression de s'être fait étranglé, d'un regard vers une vitre, il remarqua un collier noir de jais entouré à son cou, est-ce que c'était ça qui le faisait souffrir ? C'est en le levant qu'il sentit frotter le long de sa carotide une légère caresse de métal. et à l'emplacement des pointes de petites piqûres rougit par le sang. Des pointes ? des piques ? est-ce qu'on se serait moqué de lui ? Lui aurait-on installé un collier à piques interne pour le tuer ? Quelle horreur ! gémit-il, quelle horreur ! j'aurais pu mourir sans m'en rendre compte ! Aidez-moi ! Je vous en pris gentil inconnu !
Mais la seule chose que l'on put entendre de lui n'était que des bêlements faible et rauque.

Il traîna durant plusieurs jours dans la rue, ne pouvant ouvrir la porte de son logement ne possédant pas de main, sa laine n'étant pas encore capable d'être contrôlé sous un degré de puissance niveau 1, il se nourrissait des quelques poignées d'herbes sèches sans défection ni urine que l'on pouvait trouver. Sa laine si blanche avait perdu de son éclat et il ne pouvait rien faire pour changer cela.

Mais un jour, alors que l'immonde animal s'allongea sur le sol façon tapis de sol, un viel homme un peu aigri et dans un état un peu moins misérable mais tout à fait appauvri proposa de partager un morceau de son sandwich avec lui, il lui sourit doucement, lui tendant dans la paume de sa main le repas tant attendu depuis des jours. Alister se redressa doucement et alla frotter sa langue sur sa main pour en retirer la maigre pitance.
"Tu t'es perdu petit ?" souffla le viel homme avec un sourire s'élargissant soudain à ses lèvres "Tu es dans un sale état mon bonhomme, viens donc avec moi, je vais te trouver de quoi te nourrir, à la condition que tu me rendes un service". Le mouton hocha la tête doucement et accepta de suivre le viel homme. Certes il n'était pas bon de suivre n'importe quel humain qui vous propose une friandise mais il s'agissait ici d'une question de vie ou de mort, et comme il semble bien partie pour disparaître...

Quand il ouvrit la porte de sa maison à la peinture vieillit et écaillée, un léger son de cloche tinta, une petite fille soutenue par une canne, les yeux clos se leva de son fauteuil. "Papa ?" s'enquit de demander la voix doucereuse de la petite
"Je suis rentrée, et j'ai une surprise pour toi ma puce."  
Il guida la main qu'elle lui tendit vers la laine d'Alister, le sourire de la petite se fit plus grand encore.
"Un nuage !"
"Oui ma chérie... Il est pour toi"
Le mouton regarda le viel homme qui croisa les mains comme d'une prière à sa demande.
Il se dit alors qu'il valait peut être mieux rester ici le temps que l'on puisse lui retirer le collier, si le viel homme ne semble pas vouloir le lui enlever_ quand il lui proposa un bain, le viel homme avait pris le soin de vérifier si le collier était électrique, il ne l'a pas enlevé en apprenant que non_, la petite le fera peut être pour lui.

C'est depuis ce jours-ci que Alister se promenait avec cette petite fille aveugle sur le dos. Tentant tout les jours de lui faire comprendre d'enlever le collier, mais plus il bêlait quand ses mains passait sur son collier, plus la petite riait.

Un soir, Le viel homme eut la visite d'un monsieur au allure courtois et à la tenue guindé, celui-ci eut vent du troisième locataire de cette modeste demeure.
"Donnez-moi un chiffre... votre prix sera le miens" le viel homme tenté posa un regard vers l'enfant qui les yeux vide et grand ouvert montrait toute la tristesse du monde. Le viel homme, honteux de se laisser facilement tenter refusa aimablement avant de le laisser partir.
"Je reviendrais" envoya-t-il d'un ton sec. Ce qu'il fit trois jours plus tard.

Le viel homme eut encore une fois la venue de cet homme, qui revint avec deux valises remplis d'argent, celui-ci tournait légèrement de l'oeil mais refusa.
"Vous savez, ma fille aime beaucoup cet animal... sa laine lui permet d'être heureuse, elle qui ne voit pas..."
"Je peux peut être arranger votre affaire, voyez-vous il existe un moyen de rendre la vue à votre petite fille, d'un simple coup de baguette comme ça" il claqua les doigt.
"Comment ?"
"Donnez-moi mon dû et votre fille aura la chance de vous voir"
"J'accepte... mais malheureusement ma fille est sortie..."
"Il n'y a pas de problème, le sort commence maintenant."
Et il partit sans laisser au viel homme le temps de répondre.

Pendant ce temps la petite fille et Alister se baladait le long de la rivière, il voulait qu'elle puisse sentir le vent dans ses cheveux, le bruissement de l'eau et les odeurs de la rosée. L'enfant descendit de son dos doucement, et glissa ses mains dans la laine de la chimère
"Tu es doux nuage, je suis contente d'être ton amie !" sa mains glissa à son cou, et en un sursaut elle passa son doigt à sa bouche, une goutte de sang coula sur son doigt.
"Tu as des piques dans ton collier Nuage ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ! ça doit te faire mal mon pauvre !"
Elle glissa des petits doigts sur le collier frôlant les pointes sous le collier elle sentit soudain la boucle du collier et l'enleva d'une main agile.
"Voilà Nuage, tu as du avoir très mal..." Et elle approcha sa mains vers sa tête mais elle tomba au sol. Nuage avait disparu.

Celui-ci ayant enfin retrouvé sa forme humaine s'était enfuis, il voyait au loin la petite gesticuler à la recherche du fameux nuage, quelle idiote ! C'est la dure loi de la jungle, gamine ! Il souriait de pouvoir enfin rentrer chez lui retrouver ses habitudes son lit, sa douche, son argent oh oui surtout son argent. Vivre dans la pauvreté et être obligé de regarder sa laine se vêtir de poussière était trop pour lui, il lui fallait un bain et vite !

Mais alors qu'il marchait, il se sentit bizarre... Une douleur aussi vive que son collier lui transperçait le ventre, il se surprit à se retourner pour la énième fois depuis qu'il s'était éloigné de la petite qui paniqué cherchait encore son ami, ses pleurs lui était encore bien discernable. Il s'arrêta et la regarda. Il sourit doucement. Après tout... Ce n'était pas si désagréable de traîner un boulet sur soi. Peut être pouvait-il au moins la ramener à son père. Il s'avança en direction de la petite. Peut être qu'elle ne le reconnaîtra pas, ses cheveux ne sont pas aussi doux que sa laine mais il pouvait redevenir mouton pour elle.
Au loin, il vit la petite se rapprocher de la rivière, non, elle ne va pas... Plouf.
La petite fut emporté par le courant ce qui boosta Alister à courir en direction de la rivière et d'y plonger, l'eau était gelé mais il s'en fichait, ses vêtements étaient trempés mais il s'en fichait Il voulait simplement sauver la petite tombé à l'eau, elle remonta, se débattit et coula dans sa panique elle heurta une pierre, ce que Alistar ne verra jamais, elle recommença jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remonter, c'est à ce moment là qu'Alistar attrapa sa main, la ramenant à la terre ferme, un liquide rouge coulait le long du trajet, elle était blessé à la tête, mais il ne le voyait pas. Il se détestait, s'il pouvait il se cracherait dessus et se frapperais à mort. Il s'en voulait et la petite fille ne bougeait toujours pas.

Quand il l'a sortit enfin de l'eau, Alister comprit pour son plus grand désespoir que la petite fille avait rejoint l'implacable vérité céleste de la mort. Il l'avait allongé près de l'eau et dans une caresse tendre du dos de sa main vers sa joue, il allongea ses cheveux et en coupa la longueur pour laisser reposer son corps dans un drap de film blanc. On retrouva le corps de l'enfant, mais le mystérieux détenteur de ces cheveux avaient disparu.

Jusqu'au jour où un passant cru voir une boule de laine trotter à côté de lui.