Nom(s) : Oublié dans les méandres du temps.
Prénom(s) : Aimsir Aesis Laikas Khronos
Âge : Inconnu, supposé dans la vingtaine d'après son apparence.
Espèce : Dieu - Grue (Temps + Vue)

Pouvoirs:
- Pouvoir divin : Chronokinèse (Temps)
La demoiselle contrôle la vitesse de défilement du temps. Son pouvoir l'extrait du temps présent afin que celui-ci défile aussi véloce que la lumière ou au contraire qu'il s'étire, s'étire, tarde... Au point qu'aux yeux des mortels elle peut se déplacer atrocement vite alors qu'elle marche tranquillement. A l'inverse si le temps court, file et vole comme le vent alors elle disparaît, puis réapparaît aux yeux de tous quand le temps retrouve une course normale. Elle n'en reste pas moins une observatrice amusée de ce monde tantô trop lent, tantôt animé d'une agitation grotesque.

- Pouvoir Chimérien : Temps suspendu (Vue)
Vous connaissez le principe d'un,deux,trois,soleil ? Aeïsis garde continuellement les yeux clos car, lorsqu'elle les ouvre ,le temps suspend son vol. Tout s'arrête et se fige. Cela peut donner l'illusion qu'elle se téléporte si elle se déplace alors que le temps est simplement en train d'écouter sa déesse.

Apparence : On me décrit souvent comme une beauté étrange et intemporelle.

J'ai oublié mon âge tant ma notion du temps est incertaine, un jour peut me paraître un an et dix ans en sembler une seconde. Je suis toutefois dans la fleur de l'âge. Mon corps de femme est simple avec des rondeurs à peine présentes. Ma peau est claire, lumineuse. J'ai le visage rond, orné d'un nez droit et d'une bouche fine et rosée, cette dernière renfermant des dents blanches presque bleutées. Mes sourcils fins surplombent deux lacs d'un bleu translucide que sont mes iris, elles même sont entourées de longs cils noirs.

Un des signes particuliers qui m'identifient entre mille, c'est ces trois marques en losanges bleus que j'ai sur le front et sous mes tempes. Tout comme mes yeux éternellement clos qui m'ont permis de développer mes autres sens pour compenser ma privation de vue. Mes membres sont fins et fermes bien qu'un peu graisseux, je ne suis pas une grande sportive. Ma longue chevelure noisette ondule légèrement jusqu'à mes cuisses. J'aime porter des vêtements amples, faits de drapés vaporeux et aux motifs que l'on pourrait qualifier d’ethniques, parfois vieillot selon les modes. Je suis souvent pied nus ou alors je porte de simples ballerines de coton.

J'aime avoir deux grandes ailes dans le dos grâce à ma forme intermédiaire, de magnifiques plumes immaculées me portent alors dans les airs au grès de mes envies et de mes curiosités. Ma forme animale est celle d'une grue, gracieux oiseau au plumage d'un blanc parfait. Mes bras se fondent à alors avec mes ailes, mon cou gagne de nombreuses vertèbres afin de devenir ce long coup qui porte un petit crane aux yeux d'un noir profond et un bec d'ébène. Mes jambes deviennent de fragiles pattes infiniment grandes et rugueuses, terminées par des serres.

Caractère : Aesis est calme et paisible comme une rivière qui coule. Ses dons temporels l'ont rendue cependant distante avec son entourage. Par forcément au sens physique, elle est d'un naturel enjoué et malicieux, elle aime faire des blagues et de petite farces, discuter avec les gens et est une grande curieuse. Non, elle est distante émotionellement parlant, dur de s'attacher pleinement aux personnes et aux lieux, lorsque tout peut disparaître subitement. Elle se dit que c'est pour cette raison que son enfance et de grands pans de sa vie lui semblent si flous et pauvres en informations, en souvenirs. Peut être aussi que de vivre le présent de façon bien plus intense que les autres créatures fait que son cerveau ne conservent que les informations les plus récentes. Le passé lointain est enfouis trop profondément.

Ainsi elle sera la bonne copine, la fille à qui on se confie facilement, qui est de bon conseils, mais au final on n'en saura très peu à son sujet. Elle s'entoure de mystères et de silence dès qu'on essaie de la connaître réellement. Alors la fille sociale et chaleureuse devient une muette solitaire. En réalité cela ne la dérange pas plus que cela, c'est surtout que cela lui rappelle à quel point sa mémoire défaille, il y a de nombreuses questions auxquelles elle craint d'être incapable de pouvoir y répondre. A l'image de son don sensoriel, elle est faite pour vivre au présent, rêver de l'avenir, la passé est déjà oublié, dissimulé.

Elle est une bonne vivante qui savoure chaque instant du présent. Elle se régale de tout, musique, art, danse, chant. Elle regarde des artisans travailler pendant des heures, en se demandant ce que c'est d'avoir une vie comme la leur. Romanesques à souhait, elle s'imagine quelques instants dans à la place de ces gens. Pour mieux s'approprier ce qu'ils font, elle ralentit le temps afin ne pas en perdre une miette. C'est ainsi qu'elle a appris de très nombreuses choses.

C'est aussi pour cela que l'on a du mal à évaluer son âge, parfois elle paraît si enfantine et immature... Alors qu'à d'autres elle semble prendre vingt années de sagesse d'un coup. Elle serait la première surprise si un jour elle retrouvait son acte de naissance ! Qui sait si en réalité elle n'a que cinq années, mais a vécu de façon si ralenties que son corps a vieillis plus vite ? Ou, au contraire qu'elle soit née il y a deux siècles qui ont défilés si rapidement que le temps n'a pas eu l’occasion de faner sa beauté?

Une ville agitée, des êtres vont et viennent. Tout s'agite, grogne, gronde, murmure et gesticule. Tous ont un but, une raison de courir, de voler, de bousculer, de vociférer dans leur téléphone. Les lumières clignotent, autorisent et refusent le droit de passage. Les machines grincent et sonnent et emportent en elle, à l'autre bout de la cité, assez d'humains pour peupler un petit village. A chaque station des centaines sont vomis par le wagon, des centaines sont gobés. Cercle infini et étrange du mortel qui part travailler, s'enfermer entre quatre murs avec une petite fenêtre, pianoter devant un écran des heures durant et repartir comme il est venu.

Certains vocifèrent devant des graphiques, des tableaux, des textes et des images. Expliquant milles et un plans commerciaux pour faire fructifier l'arbre sans branche et sans fruit qu'est leur titanesque tour de verre et de métal. Enfermé, prisonnier de l'espoir d'un avenir incertains, de la peur. Dans tout ce fouillis d'échanges informatiques et de flux d'informations, se trouve une demoiselle. Elle a les yeux clos. Elle sourit. Elle est assise sur le sommet d'une de ces tours brillantes, ses pieds balancent dans le vide. Elle goutte ce que les autres choisissent d'ignorer. Elle savoure le soleil qui caresse sa peau et le vent qui agite doucement ses vêtements et fait danser ses cheveux. Pauvres petites fourmis, enfermées dans le quotidiens, dans la nécessité.

Aesis a un sourire mutin, un rire malicieux s'échappe de sa gorge et franchit ses lèvres. Un grand bruissement et deux magnifiques ailes blanches se déploient depuis ses omoplates. Le vent lutte à présent dans ces grandes voiles. En bas les choses ralentissent, prennent soudainement leur temps pour finir les gestes, la ville tend l'oreille et tout est figé, pris sur le vif, suspendu en vol. La déesse se jette dans le vide, elle a les ailes repliées dans son dos. Ses grands yeux rieurs observent leur reflet dans le miroir infini de la tour de verre. L'armature défile, les carreaux de verre s'envole vers le ciel alors que l'être ailé chute vers le sol.

Puis elle ouvre ses ailes. Comme un parachute elle retiennent leur porteuse dans les airs avant de glisser paresseusement sur les courants aériens. La ville à présent plongée dans le silence ne connait plus que le murmure du vent et crépitement de quelques flyers emportés le souffle éolien. Puis c'est un rire qui résonne. Cristallin et pur, il ricoche contre les murs, les véhicules, les passants immobiles. Aesis vole tranquillement, bercée par le silence. Elle fait quelques pirouettes pour éviter de percuter un essaim d'oiseaux immobilisés dans le vide, quelques véhicules volants ou encore se faufiler à travers un panneau publicitaire mécanisé.

Finalement elle laisse sa vitesse mourir et se pose nonchalamment parmi les passants. Ses ailes disparaissent. Une bonne odeur de hot dog tente les narines sensibles de Khronos. Elle passe une langue affamée sur ses lèvres avant de céder au larcin. En partant elle remarque un client entrain de doser sa moutarde. La farceuse a un grand sourire mesquin qui en dit long sur ses pensées. Son hot-dog fini, elle s'empare de la bouteille de sauce forte et en badigeonne le sandwich du piégé du jour. Une fois son méfait accompli, elle reprend sa route et ferme les paupières.

Elle entend un cri de surprise, une demande soudaine d'eau car visiblement le pauvre hère a croqué dans son snack. Et le rire amusé du marchand, lui préconisant la mayonnaise pour la prochaine fois si la moutarde esr trop forte. Laikas se laisse ensuite porter par son sens du toucher exacerbé pour éviter de heurter tout ce monde bien trop pressé, et son ouïe pour se situer dans l'espace grâce à l'écho de cette multitude de bruits de pas. Finalement elle marche longuement, très longuement, jusqu'à atteindre le parc de la ville. Il y a un immense lac au milieu, la journée touche à sa fin, le soleil va se coucher. Aesis compte bien être au rendez vous pour regarder pendant de très, très,très longues minutes l'astre primaire disparaître sous l'horizon.

Comment avez-vous découvert la sphère ? Par un partenaire. ♪
Comment trouvez-vous l'intrigue ? Intéressante mais je dois bien relire pour ne passer à côté de rien. ♥
Savez-vous ce qu'est la boîte à chat ? Oui, ils sont si mignons ! Mais ils grandissent si vite ! ;_;
Savez-vous comment voter ? Oui
Connaissez-vous le ballon des neiges ? Ok by Swiffer.
Qui est l'original de votre personnage ? Belldandy - Ah ! Megami-sama !