Nom(s) : Azaan
Prénom(s) : Swif
Âge : 26 ans
Espèce : Dieu - Dinosaure (Matière + Vue)

Pouvoir : Pouvoir divin : Création de chemin - Par sa volonté, le dieu la matière peut créer une route où il le souhaite à partir du moment qu'il passe par là. Son chemin sera composé d'un ou plusieurs éléments naturels selon le lieu qu'il traverse. La distance et la taille du chemin sont proportionnels à l'énergie que Swif choisira de lâcher lors de sa création. Aussi, plus elle y mettra de sa personne, plus la beauté de sa route sera resplendissante.
En général, sa route magique disparaît au bout de quelques minutes, voire quelques heures si elle le décide. Mais rien n'est gratuit en cet univers cruel...

Pouvoir chimérien : Caméléon - En digne dieu de la matière, la capacité de métamorphose était quasiment obligatoire. Swif peut changer de couleur et d'apparence. Contrairement à son pouvoir divin, celui-ci ne lui coûte rien. Sauf, lorsqu'elle s'en sert pour effectuer une métamorphose complète. Si elle modifie totalement son apparence, elle sentira une certaine fatigue quand les effets se seront dissipés. Son pouvoir pourrait rester éternellement activé, mais il lui faudrait dans ce cas une énorme quantité d'énergie. Il lui sert à se fondre dans le décor. Si elle se colle à un mur, elle prendra du mieux qu'elle peut l'apparence de ce mur, voire se transformera en mur, tout simplement. Elle peut aussi prendre l'apparence d'un être, à partir du moment qu'elle l'a vu et qu'elle a son image bien en tête.

Niveau 0 : Changement de couleur sur le corps.
Niveau 1 : Changement de l'apparence d'une partie du corps, en touchant l'objet ou la personnage visé.
Niveau 2 : Changement d'apparence d'une ou plusieurs parties du corps en même temps, en touchant l'objet ou la personne visé.
Niveau 3 : Changement d'apparence complet, avec fatigue.
Niveau 4 : Changement d'apparence complet, sans fatigue.

Apparence : Cette chimère divine traîne le plus souvent sous son apparence animale. Normal, me direz-vous. Un dinosaure, c'est plus impressionnant qu'une frêle jeune fille. Enfin, frêle n'est pas vraiment le mot approprié. De taille normale pour un humain, Swif est affublée de jolies courbes et de longs cheveux rouges aux pointes blondes. Ses yeux jaunes sont le seul gène chimérique qui reste apparent lorsqu'elle prend forme humaine. Son regard perçant est assez perturbant, et semble deviner tous vos noirs secrets. Elle s'habille de vêtements très colorés et ne passe donc pas souvent inaperçue. Sa démarche dégage une assurance et un fort caractère. Son corps humain a même un avantage certain : sous cette forme, elle possède une grande agilité. Misant sur sa vitesse, Swif n'a pas de véritable force physique ainsi, et s'est donc entraînée à savoir esquiver toute offensive.

Sa forme animale reste cependant plus confortable pour elle. Certes, sa taille imposante ne lui permet pas de se faufiler partout, néanmoins elle n'est pas très importante. En effet, elle ne dépasse pas les trois mètres. Son long corps et sa longue queue lui donne une grâce étonnante pour un reptile de cette envergure. Son espèce est proche de celle de l'archéoptéryx, elle possède des plumes, ainsi qu'un pelage par-dessus ses écailles. De même que sous forme humaine, elle se pare de couleurs flamboyantes et très voyantes. Ses pattes sont plutôt courte, tandis que son cou est long. Son museau arrondi est doté de petites dents, mais toutefois tranchantes. Ses griffes en revanche ne coupent pas grand chose. Elles existent plus pour intimider que pour faire du mal. De plus, les émotions apparaissent avec facilité sur son visage reptilien, ce qui lui donne un air de bête sortie tout droit du monde des toons. Sa force n'est pas décuplée sous sa forme reptilienne, cependant elle conserve une partie de ses aptitudes d'agilité. En effet, plus grande, elle est capable de prévoir les coups à l'avance, et de les éviter avec un minimum de mouvement. Bien sûr, il lui est plus ardu de garder la même rapidité.

Caractère : Swif a un caractère qui se repère à des kilomètres. En plus de son originalité apparente, il est facile de cerner qu'elle est des personnes qui sont très sociables. Curieuse, elle ne sera jamais à court de question à propos de vous, ou du monde qui l'entoure. Elle aime aussi découvrir par elle-même, et n'abandonne jamais quand elle veut faire ou savoir quelque chose. Détestant l'hypocrisie et ne sachant pas mentir, elle possède une franchise à toute épreuve. Elle ne connaît pas la timidité et la gêne, elle pourrait donc parler de sujets délicats sans se soucier du malaise occasionné. Pas de pincettes avec elle. En conséquence, elle va spontanément vers quiconque l'intéresse, peu importe son regard, l'impression qu'il dégage. Tout cela donne une impression qu'elle est plutôt naïve, mais en réalité, elle sait parfaitement quand une parole ou un acte est déplacé. Elle aime simplement la provocation. Pourtant, attentionnée, elle saura se poser pour écouter une personne dans le besoin. En revanche, lui donner des conseils, c'est une autre histoire. Elle sait que sa vision des choses est radicale, et elle apprécierait que plus de monde pense comme elle, néanmoins elle est consciente que ce n'est pas toujours possible. Elle fait juste de son mieux pour rendre le monde meilleur.

Le dieu de la matière ne possède pas que des qualités. En effet, elle est très bornée, et aime que tout fonctionne comme elle l'a prévu. Perfectionniste, elle va sans cesse vouloir améliorer ce qui lui semble déjà bien. La patience n'est pas son fort. Tout ceci associé à son impulsivité, et elle peut devenir infernale. Peu respectueuse des règles, quand une idée lui vient soudainement en tête, elle la met en pratique. Quelque soit les retombées qu'elle risque. En revanche, elle fait toujours attention à impliquer le moins de gens possible, car ensuite elle peut culpabiliser ou se retrouver dans des casse-têtes tortueux. Ce qui toutefois ne l'empêche pas de recommencer les mêmes bêtises plus tard. Qui plus est, elle râle beaucoup. Toujours à se plaindre lorsque rien ne va selon elle, elle est une vraie tornade d'injures. Ingénieuse, elle parvient pourtant à se sortir tant bien que mal de toutes les situations. Ou sinon elle finit dans des états déplorables. Mais se relève toujours. C'est peut-être dû à son goût pour le spectacle. Elle aime particulièrement se faire remarquer au final.

Ouverture des paupières. Vérification de la respiration. Les narines se dilatent. Puis se rétractent. Les sensations sont bien présentes : le vent traverse ses plumes, le soleil réchauffe son pelage... Et les douleurs tirent encore sur ses muscles. Elle se lève, inspire un grand coup. L'oxygène traverse son corps. Il va falloir qu'elle se calme sur les batailles. Les fantômes d'Anubis la poursuivent sans relâche. Ce démon convoite son élément. Elle est son opposé, c'est normal qu'il s'acharne sur elle. Un gémissement rauque sort de sa gorge. Le regard tourné vers sa patte arrière droite, elle peut voir la blessure ensanglantée. Elle serre les dents. Ça fait un mal de chien. Bordel... Lorsqu'elle parvient enfin à se mettre debout, le dos voûté, elle pense une injure. Puis une à chaque pas. Au bout des cinq premiers, elle le prononce. Et elle poursuit son chemin. Quand elle arrive à l'aérogare, elle prend sa forme humaine. À regret. Ses cheveux sont maintenus en une queue de cheval, ses vêtements sont sales. Elle récupère son sac dans un casier, prend un billet en direction de la planète verte. Elle prend le temps de panser sa plaie avec le nécessaire dans son sac, puis se dirige vers les quais. Elle monte dans l'énorme vaisseau, qui démarre peu de temps après, et décolle. L'arène va lui manquer. C'est la seule planète qui lui convienne en réalité. Mais elle ne peut pas y rester trop longtemps. C'est le destin des fugitifs. C'est avec une pointe de tristesse qu'elle regarde par la fenêtre les nuages de la planète des défis s'éloigner. Sur son siège moelleux, elle finit par s'endormir.

Tam tam daaadam. ♪ Prochain arrêt, aérogare verte. Terminus de la ligne. Les passagers...

La douce voix synthétique du vaisseau la réveille, lui annonçant la bonne nouvelle. Le voyage est terminé, les passagers ne doivent pas oublier leurs bagages, ne pas se précipiter en dehors du vaisseau, etc... Le soleil est haut et l'éblouit lorsqu'elle sort. Les odeurs de la rivière aux reptiles la prennent par surprise. D'ailleurs, au lieu de se diriger vers le petit train menant vers Juby, comme tous les autres ayant effectué le voyage, Swif marche en direction de la rivière. Son sac sur l'épaule, elle se félicite de ne pas trop boiter, et pense arriver assez vite dans son repère. La tour abandonnée. Pas si abandonnée que ça en fait. Elle grimpe tant bien que mal à l'intérieur, soupire en s'asseyant adossée à un mur. Elle se relève au bout de ces quelques minutes de pause et va s'appuyer contre le rebord de la petite fenêtre sans vitre. Le bruit de la cascade est assourdissant. Il la rassure. Absorbée par la chute d'une telle quantité d'eau, elle se dit qu'elle pourrait sauter. Mettre fin à sa vie de fuyarde. Ou bien laisser son sort au goût d'Anubis. S'abandonner à lui. Elle ferme les yeux. La chimère divine éjecte illico cette idée. Non pas question. Il ne m'aura pas. C'est sur cette pensée qu'elle s'allonge sur le lit situé à côté de l'unique fenêtre.

Elle se réveille alors que le soleil chatouille l'horizon. Ses soins et les médicaments qu'elle a avalés semblent avoir fait effet, elle se sent à nouveau en pleine forme et sa jambe la fait moins souffrir. Elle sort de la tour, laissant son sac sur place, et commence à marcher au milieu de la nature verdoyante, entourant les deux côtés de la rivière. Elle s'arrête alors que le fleuve diminue en largeur. Elle se déshabille, plonge dans l'eau fraîche. Elle se nettoie abondamment, en fait de même avec ses vêtements. Le temps que le soleil disparaisse, ils ont le temps de sécher un peu, elle et ses habits. Non loin de Trinytia, elle décide ensuite d'aller à la gare. De là, elle pourra se rendre n'importe où. Elle choisit très vite d'aller à Matsury car, ayant un peu froid, elle a besoin de se réchauffer au milieu du désert. Le trajet s'effectue en deux heures. Après être descendue du train, elle marche dans les ruelles encore brûlantes malgré le sommeil de l'astre du jour. Un vent chaud fait tournoyer le sable. Elle lâche ses cheveux, leur offrant la liberté d'onduler. Elle ne croise personne. Un sentiment de puissance l'envahit. L'obscurité ambiante est parasitée par ses iris jaunes scrutant un hypothétique ennemi. Un adversaire qui ne tarde pas à signaler sa présence. Swif entend un rire narquois. Il la nargue. Elle fait une grimace et s'immobilise. Paralysant son sens de la vue, elle met en action son ouïe. Elle perçoit des pas furtifs, une respiration calme et régulière. Son prédateur sait qu'il va réussir. La déesse en est moins sûre pour lui. Elle attend le coup. Mais rien ne vient. Sa grimace s'intensifie. Sa patience a des limites. Elle se décide à grimper en hauteur. Elle saute, s'accroche à une rambarde d'un balcon. Montant sur le toit plat de la petite bâtisse qu'elle a choisie, elle s'accroupit et écoute. Pas de trace d'une quelconque présence. Elle fronce les sourcils.
"Où est-il passé ?
- Je suis là."
Elle se retourne.
"Mais c'est trop tard pour toi."
Deux doigts lui appartenant fusent vers son cou. Elle tente d'esquiver, mais il est plus rapide. Elle reçoit une décharge électrique dans la cuisse droite. La douleur qu'elle pensait avoir atténuée se réveille. Elle hurle seulement une seconde, car son assaillant lui attrape la tête d'un bras, sa main l'étouffant. Elle se débat, veut mordre cette main qui lui bouche le nez et la bouche, mais sa prise est trop puissante. Ses deux doigts reviennent se poser sur son cou, elle sent le choc lui faire perdre toute son énergie. Elle s'évanouit.

Lorsqu'elle se réveille, elle ressent des douleurs dans tout le corps. Des courbatures l'assaillent de toutes parts et l'écrasent. Elle se rend compte alors qu'elle se trouve dans une sorte de cage métallique sans fenêtre. Elle est minuscule, la chimère n'a même pas de quoi tenir debout. Elle aperçoit immédiatement la caméra et lui lance un regard noir.
"Laissez-moi sortir !"
Elle sait pertinemment que ça ne sert à rien. Nom de nom. À quatre pattes, elle cherche du regard un moyen de sortir. Une solution.
"Ça ne sert à rien de chercher. Tu ne trouveras rien."
Cette voix sortait d'un haut-parleur, situé juste à côté de la caméra. Swif perçoit dans cette parole le petit sourire satisfait de son séquestrateur. Ce n'est pas le même que celui qui l'a agressée qui plus est. En voilà deux qui sont dans de beaux draps si elle les attrape. Elle s'énerve, se met sur ses genoux et est à deux doigts d'arracher le micro et la caméra, lorsque son corps se transforme. Inconsciemment, elle a décidé de reprendre son apparence animale. Toute logique a disparu de son être. Son visage s'allonge, ses doigts se dotent de griffes, elle grogne. La transformation ne prend que quelques minutes. Elle rugit, tandis que son corps replié ne fait que grossir, tendant l'acier de sa prison, le faisant grincer. Elle pousse sur la face opposée avec ses pattes, sa queue sur une autre face encore. C'est le moment de prouver que je peux moi aussi être un tas de muscles ! Son corps n'est que souffrance mais elle passe outre et donne tout ce qu'elle a. La cage explose, et le reptile ne prend même pas le temps de se reposer. Elle court, renverse tout sur son passage, défonce les portes. Des machines clignotantes lancent des cris strident. Le bois, le fer, la pierre, rien ne résiste sous la pression de la déesse en fureur. Ses griffes s'illuminent, des murs s'écroulent devant elle, lui laissant une route dégagée pour s'échapper. Lumière et feu. Elle arrive dans un escalier, le descend d'un étage, et saute par une fenêtre. Elle brise le verre dans un fracas reconnaissable et atterrit trois étages plus bas, dans l'herbe. Un incendie se déclare par la fenêtre qu'elle vient de passer.
"Ils sont foutus...
- Pas si foutus que ça peut-être."
Derrière elle s'avancent deux ombres dans la fumée. Elle a tout juste le temps de reconnaître le type aux cheveux violets qui l'a kidnappée, et de noter intérieurement la séduisante frimousse du second, cheveux gris et yeux d'un vert irréel... Et elle perd à nouveau connaissance.

Ouverture des paupières. Vérification de la respiration. Les narines se dilatent. Puis se rétractent. Les sensations sont bien présentes : le vent traverse ses plumes, le soleil réchauffe son pelage... Et les douleurs tirent encore sur ses muscles. Elle se lève, inspire un grand coup. L'oxygène traverse son corps. Il va falloir qu'elle se calme sur les batailles. Les fantômes d'Anubis la poursuivent sans relâche. Mais... Il y a un problème. Elle n'est pas où elle devrait être. Un lit aux draps blancs. Une pièce aux murs blancs. Une petite table de nuit sur laquelle est posé un vase contenant des fleurs blanches. Une fenêtre est ouverte. C'est elle qui laisse passer le vent et s'engouffrer les rayons du soleil. Elle se rend compte qu'elle est sous sa forme humaine. Elle ne se souvient pourtant pas l'avoir recouvrée. En revanche, elle retrouve peu à peu sa mémoire, et revoit les derniers événements. Ce kidnapping... Était-il vrai ? La porte de la chambre s'ouvre. L'humain aux yeux verts apparaît dans l’entrebâillement. Ah oui, il était vrai. Il sourit, il est rayonnant.
"Ah, tu es réveillée. Tu vas mieux ?"
Elle le fusille du regard. Elle reconnaît la voix de celui qui lui avait parlé dans sa cage.
"Ça n'ira pas tant que tu seras dans mon champs de vision.
- Je suis désolé, mais j'étais obligé, dit-il en souriant. Je sais pas mal de choses sur toi, et je te veux comme archeo. D'ailleurs, tu n'as pas trop le choix. Le pacte est déjà scellé.
- Pardon ?!
- Il semble que ton inconscient ait été attiré vers moi, et pendant ton sommeil, tu as signé notre pacte."
Sur ces mots, il désigne une marque florale encore fumante dans sa nuque. Comme pour prouver ses dires, il désigne aussi celle apparue sur l'intérieur de la cuisse nue de Swif. Sans rien ajouter, il sort de la pièce en refermant silencieusement la porte, un sourire énigmatique sur les lèvres. Merde. Elle ne se souvient pas de ça. Elle n'y croit pas. Sa respiration s'accélère. Son regard paniqué se tourne vers la fenêtre. Elle se lève avec difficulté, et marche en boitant furieusement jusqu'à elle. Elle grimpe et se hisse de l'autre côté, puis, encore faible, s'écroule à terre. Pleine de volonté, elle rampe sur quelques mètres en retenant ses gémissements, et finalement se redresse pour claudiquer jusque dans la forêt non loin.

Comment avez-vous découvert la sphère ? Je l'ai créée.
Comment trouvez-vous l'intrigue ? Parfaite.
Savez-vous ce qu'est la boîte à chat ? Bien sûr.
Savez-vous comment voter ? Oui.
Connaissez-vous le ballon des neiges ? Mouahaha. Je m'auto-valide la réponse.
Qui est l'original de votre personnage ? Megurine Luka et Shinerai by Shinerai's Deviant Art.